Voir, c'est croire...   Parce qu'en tant qu'investisseur responsable, vous voulez des preuves

Pour relever le défi climatique et se conformer à la législation européenne en la matière, KBC Asset Management a réorganisé sa méthodologie d'investissement responsable en septembre 2022. En plus d'accorder une importance égale aux thèmes environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance (ESG), le gestionnaire d'actifs met désormais aussi l'accent sur la transition vers la durabilité, en ajoutant un objectif climatique.  

KBC fait un pas de plus vers la transparence. Dans un nouveau rapport sur l'investissement responsable, il donne à tous ceux qui investissent dans des fonds responsables la possibilité d'évaluer correctement l'impact de leurs décisions d'investissement. Le rapport est disponible pour tous les investisseurs et pas seulement pour les investisseurs institutionnels. KBC entend ainsi confirmer son rôle de pionnier de l'investissement responsable. 

Les investisseurs exigent des informations concrètes et pertinentes, pas toutes les informations. En tant que gestionnaire d'actifs, il est important de faire des choix et de signaler les éléments qui ont un impact effectif. Mais l'impact n'est pas simple à quantifier, car il n'a pas de définition fixée. 

KBC indique les paramètres pour lesquels il fixe effectivement un objectif au niveau du fonds. En comparant systématiquement le statut du fonds par rapport à son objectif et son évolution au fil du temps, l'investisseur peut suivre la manière dont le gestionnaire entend réaliser ses ambitions au niveau du fonds. Vous constaterez qu'en réalité, il ne s'agit pas toujours d'une belle ligne droite ascendante. L'investissement responsable est un processus d'essais et d'erreurs. L'erreur est autorisée. À condition de ne pas faire du surplace. 

• Score de risque ESG 

Les risques environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) d'une entreprise, dissimulés ou non, rendent votre portefeuille vulnérable. Si une entreprise cause des dommages à l'environnement, commercialise un produit dangereux ou controversé, ne traite pas correctement son personnel ou est impliquée dans un scandale comptable, cela affectera ses résultats commerciaux et donc sa valeur pour vous en tant qu'investisseur. Il est logique que les investisseurs intègrent les risques ESG dans leur évaluation. 

Dans le rapport sur l'investissement responsable, le score de risque ESG des entreprises mesure la différence entre, d'une part, l'exposition d'une entreprise aux risques ESG pertinents pour son secteur et, d'autre part, la mesure dans laquelle une entreprise couvre ces risques. Pour les pays, on mesure l’efficacité des politiques publiques sur les plans environnemental, sociétal et de gouvernance.  

• Intensité en CO₂

Au Forum économique mondial de Davos, le changement climatique a récemment été identifié comme le principal risque susceptible de compromettre la stabilité économique et sociale. Le changement climatique peut affecter les actifs physiques d'une entreprise ainsi que son modèle économique. Pensez aux assureurs dommages, qui seront confrontés à un nombre croissant de dossiers de sinistre liés au réchauffement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes qui en découlent. L'évolution de l'opinion publique peut également nuire à la réputation d'une marque si l'entreprise en question ne répond pas ou plus aux normes fixées par la société.  

Les émissions en CO₂ sont une cause majeure du réchauffement climatique. Dans le rapport sur l'investissement responsable, KBC indique l'intensité en CO₂ des entreprises. L'intensité carbone indique le nombre de tonnes de CO₂ émises par une entreprise par rapport à son chiffre d'affaires. L'intensité en CO₂ d'un pays indique combien de tonnes de CO₂ ce pays émet par rapport à son produit intérieur brut.  

• Principes du Pacte Mondial des Nations Unies 

Le Pacte mondial des Nations unies est une initiative internationale sur la responsabilité sociétale des entreprises qui repose sur dix principes directeurs relatifs aux droits humains, au travail, à l'environnement et à la lutte contre la corruption. Les entreprises qui violent gravement les principes de durabilité du Pacte mondial des Nations Unies sont d'office exclues des fonds responsables par KBC. 

Le monde dans lequel nous vivons et travaillons évolue, tout comme nos valeurs. C'est pourquoi KBC estime qu'il est important que le rapport ait une approche dynamique. 

Pour KBC, la responsabilité sociale va au-delà de la simple sélection des entreprises ayant les meilleurs scores. En tant que gestionnaire d'actifs, il faut également s'intéresser aux entreprises qui ne sont peut-être pas encore tout à fait au point, mais qui cherchent à progresser.  

Ces entreprises doivent pouvoir bénéficier de cette opportunité. Ne serait-ce que parce qu'elles opèrent généralement à une échelle bien plus grande que ce que nous pouvons réaliser en tant qu'individus. À leur niveau, tout progrès, même minime, a un impact proportionnellement plus important sur la société. Si ces entreprises aspirent à de meilleurs scores et prennent conscience du potentiel de durabilité de leur activité, elles méritent d'être récompensées de leurs efforts. 

Le rapport sur l'investissement responsable n'est pas figé, mais doit plutôt être considéré comme un rapport évolutif, dans lequel des paramètres peuvent être éliminés ou ajoutés. Si ce rapport doit permettre à un investisseur d'évaluer correctement l'impact de ses investissements, il faut aussi pouvoir ajuster les priorités. Notre société est en pleine mutation. Les valeurs et les normes changent. KBC est conscient que, s'il veut faire une réelle différence, il faut que ses objectifs soient ambitieux et qu'ils le restent. Faire des choix stratégiques est un processus continu qui consiste à se remettre en question et à chercher à toujours faire mieux. L'investissement responsable mérite d'être étayé par des preuves pertinentes, tangibles et actualisées.