Un accompagnement sur mesure pour une entreprise plus responsable

Je suis persuadée que la durabilité est un véritable levier stratégique pour les entreprises car elle englobe de nombreux enjeux. La thématique est vaste, poussée par de nouvelles législations mais aussi les comportements plus "responsables" que l’on observe dans la société. C’est un sujet en constante évolution pour lequel il faut s’informer en permanence, et ça me stimule beaucoup. Je suis d’ailleurs actuellement un master complémentaire en Management Environnemental à HEC Liège. 

Les banques ont aujourd’hui des obligations en matière de durabilité: transparence, gestion des risques, financement de projets durables. Chez KBC/CBC, on fait de la durabilité un axe stratégique, en investissant davantage dans des entreprises qui veulent réduire leur empreinte carbone, que ce soit via la mobilité verte, les habitats à faible consommation ou les énergies renouvelables. Mon rôle, c’est principalement de soutenir le réseau commercial dans leurs entretiens avec les clients professionnels pour les aider à concrétiser leur transition. 

L’objectif est d’apporter des conseils proactifs et sur mesure qui conviendront à l’activité et à la taille de l’entreprise.  Lors d’un rendez-vous, on va discuter des enjeux liés à la durabilité (comme les enjeux énergétiques et les attentes des clients envers des fournisseurs plus responsables) afin que les clients perçoivent mieux les risques et opportunités qui y sont liés. Le but est alors d’établir un état des lieux de leur situation actuelle. Ensuite, on va les aider à construire un plan d’actions et donner les clés pour le concrétiser notamment avec l’aide de partenaires comme Broptimize ou Smart2Circle: audit énergétique, calcul de l’empreinte carbone, mise en place d’une stratégie RSE, quick wins, etc. Certains projets nécessitent des moyens pécuniers et nous allons alors chercher à optimiser le financement avec l’appui de notre cellule interne "Aides-publiques", qui est une vraie plus-value de CBC Banque par rapport à la concurrence. 

Les patrons d’entreprises ont tellement de choses à penser qu’ils manquent souvent de temps pour réfléchir à la durabilité. C’est donc l’occasion de s’arrêter pendant un rendez-vous et faire le point sur ce qui peut être mis en place et parfois sans trop d’effort. Il arrive aussi que des organisations soient, même sans s’en rendre compte, déjà bien avancées dans la durabilité. Il faut donc être à l’écoute, comprendre leur niveau de maturité par rapport à cette thématique. L’approche doit être empathique et adaptée à ce qui les touche. L’axe transition énergétique est très souvent bien accueilli car il permet de faire de belles optimisations et le contexte géopolitique actuel nous aide évidemment à les sensibiliser.  

J’essaie d’adopter des gestes simples au quotidien: tri des déchets, consommation locale et de saison, réparation d’objets, achat d’occasion, moins de déplacements en voiture. Mais au-delà de ces petites actions, je crois que c’est surtout un état d’esprit qu’il ne faut pas hésiter à partager et à propager autour de soi. 

Un livre que je trouve inspirant pour les entreprises, c’est "La théorie du donut" de Kate Raworth, une économiste britannique. Au travers de l’image d’un donut, elle propose un modèle qui vise un juste équilibre entre croissance économique et respect des ressources environnementales et sociales. Ça pose les bases de réflexion pour tendre vers un modèle durable.