D'une manière générale, le prix des panneaux solaires a fortement baissé au cours des dernières années (de plus de 5.000 euros à moins de 2.000 euros par kilowatt-crête). Il peut cependant y avoir des différences de prix non négligeables entre les fournisseurs. Pensez donc à demander plusieurs offres avant de faire votre choix. Vous devez veiller à obtenir un bon rapport qualité-prix. 

La plupart des prix s'entendent placement compris. Vous pouvez réduire le coût en faisant l'installation vous-même, mais c'est déconseillé. Des panneaux mal installés peuvent en effet s'accompagner d'une perte de rendement importante.

Certaines provinces et communes organisent aussi régulièrement des achats groupés. Les participants peuvent ainsi acheter leurs panneaux à un prix avantageux. Vous pouvez vous inscrire sans engagement: l'organisateur recherchera le meilleur fournisseur et règlera toutes les formalités administratives, et vous ne devrez prendre votre décision d'achat qu'après avoir reçu une offre spécifique. Des organismes tels que Test-Achats proposent aussi des achats groupés.

Après l'installation de vos panneaux solaires, vous avez l'obligation de les faire contrôler et de présenter le certificat obtenu à votre gestionnaire de réseau. Puisque vous utilisez le réseau pour produire de l'électricité, vous devez payer une redevance réseau. Le tarif est forfaitaire et ne dépend pas de l'installation.

Il n'est généralement pas nécessaire de souscrire une assurance distincte pour les panneaux solaires. Méfiez-vous des propositions d'assurances complémentaires car normalement, vos panneaux sont couverts par votre assurance incendie. Si vous souhaitez avoir la certitude d'être suffisamment assuré, contactez votre intermédiaire en assurances CBC.

Le placement de panneaux solaires implique des coûts importants. La plupart des installateurs demandent un acompte qui peut aller jusqu'à 90% avant l'installation. N'oubliez pas d'en tenir compte dans votre financement. De nombreux fournisseurs proposent des modalités de financement, mais elles ne sont bien souvent pas réellement avantageuses ou fiables.

Si vous avez besoin d'un coup de pouce financier pour réaliser votre projet, n'hésitez pas à vous adresser à CBC pour un prêt énergie verte.

Si vous produisez de l'électricité de sources renouvelables, vous pouvez recevoir des certificats verts que vous pourrez ensuite revendre au gestionnaire de réseau. En Wallonie, un système de subventions a été mis en place afin de permettre aux propriétaires de panneaux solaires de bénéficier d'une prime pendant 5 ans (fin de la prime le 30 juin 2018).

Les habitants de Bruxelles, en revanche, continuent à bénéficier de certificats verts.

Dans toutes les régions, vous recevez une compensation pour l'électricité produite, qui est portée en déduction de votre consommation. Votre compteur tourne donc à l'envers lorsque vous produisez plus que vous ne consommez.

À Bruxelles, deux compteurs sont utilisés: l'un pour l'électricité consommée, l'autre pour l'électricité produite. Cet avantage disparaîtra en 2018, mais sa suppression sera compensée par une augmentation du nombre de certificats verts.

Certaines villes et communes octroient des primes complémentaires pour l'installation de panneaux solaires.

Il existe aussi des avantages fiscaux liés aux panneaux solaires. Si votre maison est âgée d'au moins 10 ans, le placement des panneaux est soumis à un taux de TVA réduit à 6%.

Les transformations importantes entraînent normalement une augmentation du revenu cadastral. Le fisc fait toutefois une exception pour les panneaux solaires et les autres investissements économiseurs d'énergie.

Vous ne pouvez bénéficier d'une déduction fiscale que si les panneaux sont financés dans le cadre d'un crédit pour une habitation.

Pour vous faire une idée de l'avantage que vous apportent vos panneaux solaires, il est intéressant de calculer le délai de récupération de l'investissement. Vous saurez ainsi combien de temps il vous faudra pour rentabiliser votre installation.

D'une manière générale, les délais moyens suivants peuvent être définis:

• Wallonie: 7 à 15 ans (vu l'arrêt des subventions le 30 juin 2018)
• Bruxelles: 5 à 7 ans